CONSTITUTION DE L’EGLISE MISSION SYRO-ANTIOCHIENNE D’EUROPE ET MISSIONS
CONSTITUTION CANONIQUE DES ÉGLISES SYRO-ANTIOCHIENNES ORTHODOXES D’EUROPE ET MISSIONS .
Filiation Apostolique Œcuménique d’Antioche, 1° siège de Saint Pierre Apôtre
TITRE 1er. — Des offices ecclésiastiques.
Article 1. Monseigneur Dominique MAIO EXARQUE DE FRANCE – CAMEROUN – AFRIQUE CENTRALE , Monseigneur EFREM CARMELO LIMA DOYEN, Monseigneur JACQUES-PHILIPPE BRIGNOLA , Monseigneur MAGOIRE FOE . orthodoxe de la Succession Apostolique ALVAREZ, VILATTE, VAN ASSENDELFT, TADDEI, BALOSTRO, BORIS 1er fondateur de la MISSION ORTHODOXE POUR L’UNION DES CHRÉTIENS . Cette MISSION aura la même étendue et les mêmes limites d’ un diocèse.
Art. 2. Les sièges des communautés et paroisses seront fixés suivent les noms des villes où les communautés seront établies. Tous les autres communautés ou paroisses existant dans le monde, et qui ne sont pas nommément comprises dans cette juridiction territoriale, sont et demeurent non canoniques.
Art. 3. Il est défendu à toutes églises ou paroisses , et à tout citoyen, de reconnaître en aucun cas, sous quelque prétexte que ce soit, l’autorité d’un évêque ordinaire ou métropolitain dont le siège serait établi sous la dénomination d’une église qui prétend d’avoir la même succession apostolique , ni celle de ses délégués résidant en Europe ou en Afrique ou ailleurs : le tout sans préjudice de l’unité de foi et de communion qui sera
entretenue avec les supérieurs de l’Église Catholique, Apostolique, Primitive d’Antioche fondée en France en 1957 avec l’élection de Sa Béatitude Johannes Marie Blom Van Assendelft comme premier Patriarche.
Art. 4. Il sera procédé incessamment, et sur l’avis de l’évêque diocésain et de l’administration des districts, à une nouvelle formation et circonscription de toutes les paroisses dans le monde : le nombre et l’étendue en seront déterminés d’après les règles qui vont être établies.
Art. 5. Les églises cathédrales des Eglises Syro-Antiochiennes Orthodoxes dans le monde est reportée à son état primitif, d’être en même temps églises paroissiales et églises épiscopales.
Art. 6. Les paroisses épiscopales n’auront pas d’autre pasteur immédiat que l’évêque. Tous les prêtres qui y seront établis seront ses vicaires et en feront les fonctions.
Art. 7. Il sera conservé ou établi dans cette nouvelle mission un seul séminaire pour la préparation aux ordres, sans entendre rien préjuger, quant à présent, sur les autres maisons d’instruction et d’éducation qui seront constituées selon les besoins canoniques.
Art. 8. Le séminaire sera établi, autant que faire se pourra, près de l’église cathédrale, et même dans l’enceinte des bâtiments destinés à l’habitation de l’évêque.
Art. 9. Pour la conduite et l’instruction des jeunes élèves reçus dans le séminaire il y aura un vicaire supérieur et trois vicaires directeurs subordonnés à l’évêque.
Art.10. Les vicaires supérieurs et vicaires directeurs sont tenus d’assister, avec les jeunes ecclésiastiques du séminaire, à tous les offices de la paroisse cathédrale, et d’y faire toutes les fonctions dont l’évêque ou son premier vicaire jugera à propos de les charger.
Art.11. Les vicaires de l’Église cathédrale, les vicaires supérieurs et vicaires directeurs du séminaire, forment ensemble le conseil habituel et permanent de l’évêque, qui ne pourra faire aucun acte de juridiction, en ce qui concerne le gouvernement du diocèse et du séminaire, qu’après en avoir délibéré avec eux ; pourra néanmoins l’évêque, dans le cours
de ses visites, rendre seul telles ordonnances provisoires qu’il appartiendra.
Art.12. Dans toutes les villes et bourgs qui ne se trouvent pas notre présence, il n’y aura qu’une seule paroisse ; les autres paroisses qui seront fondée seront réunies à l’Église principale.
Art.13. Les assemblées administratives, de concert avec l’évêque diocésain, désignent à la prochaine législature les paroisses, annexes ou succursales des villes ou de campagne qu’il conviendra de réserver ou d’étendre, d’établir ou de supprimer, et ils en indiqueront les arrondissements d’après ce que demanderont les besoins des peuples, la dignité du culte et les différentes localités.
Art.14. Les assemblées administratives et l’évêque diocésain pourront même, après avoir arrêté entre eux la suppression et réunion d’une paroisse, convenir que dans les lieux écartés, ou qui pendant une partie de l’année ne communiqueront que difficilement avec l’église paroissiale, il sera établi ou conservé une chapelle où le curé enverra, les jours de
fête ou de dimanche, un vicaire pour y célébrer la Divine Liturgie et faire au peuple les instructions nécessaires.
Art.15. La réunion qui pourra se faire d’une paroisse à une autre emportera toujours la réunion des biens de la fabrique de l’église supprimée à la fabrique de l’église où se fera la réunion.
Art. 16. Sont pareillement compris aux dites dispositions tous titres et fondations de pleine collation laïcale, excepté les chapelles actuellement desservies dans l’enceinte des maisons particulières ; par un chapelain ou desservant à la seule disposition du propriétaire.
Art. 17. Le contenu dans les articles précédents aura lieu, nonobstant toutes clauses, même de réversion, apposés dans les actes de fondation.
TITRE II. — Nomination aux bénéfices.
Art. 1er. À compter du jour de la publication du présent décret, on ne connaîtra qu’une seule manière de pourvoir aux évêchés et aux curés, c’est à savoir, la forme des élections.
Art. 2. Toutes les élections se feront par la voie du scrutin et à la pluralité absolue des suffrages.
Art. 3. L’élection des évêques se fera dans la forme prescrite et par le corps électoral indiqué, dans le décret du 15 décembre 1957 signé par Monseigneur Giovanni Maria TADDEI, pour la nomination des membres de l’assemblée des Eglises Syro-Antiochiennes Orthodoxe d’Europe et Missions ( FRANCE ).
Art. 4. Sur la première nouvelle que le vicaire général syndic du Diocèse recevra de la vacance du siège épiscopal, par mort, démission ou autrement, il en donnera avis aux procureurs-syndics des districts, à l’effet par eux de convoquer les électeurs qui auront procédé à la dernière nomination des membres de l’assemblée administrative, et en même temps il indiquera le jour où devra se faire l’élection de l’évêque, lequel sera, au
plus tard, le troisième dimanche après la lettre d’avis qu’il écrira.
Art. 5. Si la vacance du siège épiscopal arrivait dans les quatre derniers mois de l’année où doit se faire l’élection des membres de l’administration du Diocèse, l’élection de l’évêque serait différée et renvoyée à la prochaine assemblée des électeurs.
Art. 6. L’élection de l’évêque ne pourra se faire où être commencée qu’un jour de dimanche, dans l’église principale du chef-lieu du Diocèse, à l’issue de la messe ( liturgie) paroissiale, à laquelle seront tenus d’assister tous les électeurs.
Art. 7. Pour être éligible à un évêché, il sera nécessaire d’avoir rempli, au moins pendant sept ans, les fonctions du ministère ecclésiastique dans le diocèse, en qualité de curé, de desservant ou de vicaire, ou comme vicaire supérieur, ou comme vicaire directeur du séminaire.
Art. 8. Les curés et autres ecclésiastiques qui par l’effet de la nouvelle circonscription des missions et communautés, se trouveront dans un diocèse différent de celui où ils exerçaient leurs fonctions, seront réputés les avoir exercées dans leur nouveau diocèse, et ils y seront, en conséquence, éligibles, pourvu qu’ils aient d’ailleurs le temps d’exercice
ci-devant exigé.
Art. 9. Pourront aussi être élus les curés actuels qui auraient sept années d’exercice dans une cure du diocèse, encore qu’ils n’eussent pas auparavant rempli les fonctions de vicaire.
Art.10. Les missionnaires, les vicaires généraux des évêques, les ecclésiastiques desservant les hôpitaux, ou chargés de l’éducation publique, seront pareillement éligibles, lorsqu’ils auront rempli leurs fonctions pendant sept ans, à compter de leur promotion au sacerdoce.
Art.11. Seront pareillement éligibles tous dignitaires, chanoines, ou en général tous bénéficiaires et titulaires qui étaient obligés à résidence, ou exerçaient des fonctions ecclésiastiques, et dont les bénéfices, titres, offices ou emplois se trouvent supprimés par le présent décret, lorsqu’ils auront sept années d’exercice comptées comme il est dit des curés dans l’article précédent.
Art.12. La proclamation de l’élu se fera par le président de l’assemblée électorale dans l’église où l’élection aura été faite, en présence du peuple et du clergé, et avant de commencer la liturgie solennelle qui sera célébrée à cet effet.
Art.13. Le procès-verbal de l’élection et de la proclamation sera envoyée aux autorités religieuses et civiles de chaque pays par le président de l’assemblée des électeurs, pour donner à eux connaissance du choix qui aura été fait.
Art.14. Au plus tard dans le mois qui suivra son élection, celui qui aura été élu à un évêché se présentera en personne à l’Exarque des Églises Syro-Antiochiennes Orthodoxes d’Europe et Missions ; ou au plus ancien évêque de la Mission, avec le procès-verbal d’élection et de proclamation, et il le suppliera de lui accorder la confirmation canonique.
Art.15.L’Exarque ou l’ancien évêque aura la faculté d’examiner l’élu, en présence de son conseil, sur sa doctrine et sur ses mœurs ; s’il le juge capable, il lui donnera l’institution canonique ; s’il croit devoir la lui refuser, les causes du refus seront données par écrit, signées par les Membres de l’Assemblée synodale .
Art.16. L’évêque à qui la confirmation sera demandée ne pourra exiger de l’élu d’autre serment, sinon qu’il fait profession de la religion Catholique, Apostolique et Syro-Jacobite Antiochienne.
Art.17. Le nouvel évêque ne pourra s’adresser au Patriarche de l’Église Syriaque Orthodoxe d’ Antioche pour en obtenir la confirmation ; mais il lui écrira comme au chef visible de l’Église universelle, en témoignage de l’unité de foi et de la communion qu’il doit entretenir avec lui.
Art.18. La consécration de l’évêque ne pourra se faire que dans son Église cathédrale un jour de dimanche, pendant la Divine Liturgie paroissiale, en présence du peuple et du clergé.
Art.19. L’évêque aura la liberté de choisir les vicaires de son Église cathédrale dans tout le clergé de son diocèse, à la charge par lui de ne pouvoir nommer que des prêtres qui auront exercé des fonctions ecclésiastiques au moins pendant sept ans. Il ne pourra les
destituer que de l’avis de son conseil, et par une délibération qui y aura été prise à la pluralité des voix, en connaissance de cause.
Art.20. Les vicaires supérieurs et vicaires directeurs du séminaire seront nommés par l’évêque et son conseil, et ne pourront être destitués que de la même manière que les vicaires de l’église cathédrale.
Art.21. L’élection des curés se fera dans la forme prescrite, et les électeurs indiqués dans le décret du 15 décembre 1957, pour la nomination des membres de l’assemblée administrative de paroisse ou communauté.
Art.22. L’élection des curés se fera par scrutins séparés pour chaque cure vacante.
Art.23. Chaque électeur, avant de mettre son bulletin dans le vase du scrutin, fera serment de ne nommer que celui qu’il aura choisi en son âme et conscience comme le plus digne, sans y avoir été déterminé par dons, promesses, sollicitations ou menaces. Ce serment sera prêté pour l’élection des évêques comme pour celle des curés.
Art.24. L’élection des curés ne pourra se faire ou être commencée qu’un jour de dimanche à l’issue de la liturgie paroissiale, à laquelle tous les électeurs seront tenus d’assister.
Art.25. La proclamation des élus sera faite par le corps électoral, dans l’église principale, avant la liturgie solennelle qui sera célébrée à cet effet et en présence du peuple et du clergé.
Art.26. Pour être éligible à une cure, il sera nécessaire d’avoir rempli les fonctions de vicaire dans une paroisse ou dans un hôpital, ou autre maison de charité , au moins pendant cinq ans.
Art.27 Seront pareillement éligibles aux cures tous ceux qui ont été ci-dessus déclarés éligibles aux évêchés, pourvu qu’ils aient aussi cinq années d’exercice.
Art.28. Celui qui aura été proclamé élu à une cure se présentera en personne à l’évêque avec le procès-verbal de son élection et proclamation, à l’effet d’obtenir de lui l’institution canonique.
Art.29. L’évêque aura la faculté d’examiner l’élu, en présence de son conseil, sur sa doctrine et ses mœurs ; s’il le juge capable, il lui donnera l’institution canonique ; s’il croit devoir la lui refuser, les causes du refus seront données par écrit, signées de l’évêque et de son conseil, sauf aux parties le recours à l’Assemblée Synodale.
Art.30. En examinant l’élu qui lui demandera l’institution canonique, l’évêque ne pourra exiger de lui d’autre serment, sinon qu’il fait profession de la religion Catholique, Apostolique, Syro-Jacobite Antiochienne.
Art.31. Les curés élus et institués prêteront le même serment que les évêques dans leur église, un jour de dimanche, avant la liturgie paroissiale, en présence du peuple et du clergé. Jusque-là ils ne pourront faire aucune fonction curiale.
Art.32. Il y aura, tant dans l’église cathédrale que dans chaque église paroissiale, un registre particulier, sur lequel il sera écrit le procès-verbal de la prestation du serment de l’évêque ou du curé, et il n’y aura pas d’autre acte de prise de possession que ce procès-verbal.
Art.33. Les évêchés et les curés seront réputés vacants jusqu’à ce que les élus aient prêté le serment ci-dessus mentionné.
Art.34. Pendant la vacance du siège épiscopal, le premier, et, à son défaut, le second vicaire de l’église cathédrale remplacera l’évêque, tant dans ses fonctions curiales que pour les actes de juridiction qui n’exigent pas le caractère épiscopal ; mais en tout il sera tenu de se conduire par les avis du conseil.
Art.35. Pendant la vacance d’une cure, l’administration de la paroisse est confiée au premier vicaire, sauf à y établir un vicaire de plus si la municipalité le requiert ; et dans le cas où il n’y aurait pas de vicaire dans la paroisse, il y sera établi un desservant par l’évêque.
Art.36. Chaque curé aura le droit de choisir ses vicaires ; mais il ne pourra fixer son choix que sur des prêtres ordonnés ou admis pour le diocèse par l’évêque.
Art.37. Aucun curé ne pourra révoquer ses vicaires que pour des causes légitimes, jugées telles par l’évêque et son conseil ;
Un règlement intérieur peut être établi par le conseil d’administration pour déterminer les points non prévus dans les présents statuts, notamment concernant l’organisation et le fonctionnement de l’association. Après approbation par l’assemblée générale, le règlement intérieur s’impose à tous les membres.
TITRE III . – Aucun montant compensatoire et engage leurs responsabilités du fonctionnement du clergé.
ARTICLE 1
Toutes décisions et ordinations (consécration) ne peut être prises que par notre Synode.
Les Très Révérends Pères (Evêques) ne peuvent pas faire des ordinations (consécrations) sans l’approbations de l’EXARQUE.
ARTICLE 2
Les Révérends Pères s’engagent dans leur responsabilité du fonctionnement de la Mission Orthodoxe pour l’union des chrétiens dans leur pays et n’engage en aucun cas la responsabilité de notre Mission Orthodoxe Pour l’union des chrétiens de France et d’Europe – Cameroun et Afrique.
ARTICLE 3
Les Révérends Pères et les Très Révérends Pères ne peuvent prétendre d’aucune rémunération de notre Mission Orthodoxe pour l’union des chrétiens France, d‘Europe – Cameroun et Afrique, ils doivent se subvenir par leurs propres moyens par un travail civil comme nous le préconise l’Apôtre Saint Paul,
Et non sur leur communauté religieuse.
ARTICLE 4
Le clergé ne peut sans aucun accord de EXARQUE Sa Béatitude Dominique MAIO de créer ou fondé toute association cultuelle.
ARTICLE 5
Le clergé démissionnaire et sous les strictes limites du DROIT CYPRIANIQUE() en usage habituel dans les Patriarcats Orthodoxes traditionnels. () Selon les Saints Canons :Canon 12 du Premier Œcuménique Constantinople I, Canon 17 et 27 de Premier Second ; Canons 7 de Gangres ; Canons 16 de Carthage ; Canon 10 du VII Œcuménique de Nicée II et Canon 19 de Sardique. () Le Droit dit Cyprianique a remplacé le droit Augustinien qui faisait du prêtre un ‘’prêtre pour l’éternité’’
() Dans l’église Catholique Romaine on parle de ‘’ réduction à l’état laïc’’
Fil d’actualité de nos missions dans le monde
PREMIER SYNODE D’AFRIQUE DU 1 AU 28 AOÛT 2022 AYOUNDE CAMMEROUN
QUI SOMMES NOUS ?
PATRIARCAT
Des Eglises Autocéphales
Syro-Antiochiennes en Europe
I réponse à la question:
Qu’est-ce que le PATRIARCAT SYRO-ANTIOCHIEN en EUROPE?
1) – Fondé par l’Apôtre Saint-Pierre LUI-MÊME, avant son Etablissement définitif à
ROME ou il est mort martyr sous NÉRON, le PATRIARCAT OECUMENIQUE
d’ANTIOCHE a subi toutes les vicissitudes, toutes les joies surnaturelles, les
fluctuations et la lente mais PROVIDENTIELLE maturation de toutes les SAINTES
EGLISES DE JÉSUS-CHRIST NOTRE AIMABLE SAUVEUR.
Petit par le nombre de ses fidèles, ce Patriarcat n’en a pas moins essaimé dans
plusieurs parties du monde, et sa SAINTE LITURGIE a le privilège d’avoir inspire la
grande et magnifique Liturgie de Saint-Jean Chrysostome. Le point final de ce siège
Œcuménique a été signe par le séjour au Vatican de SA SAINTETÉ LE
PATRIARCHE MAR IGNACE JACOUB III, actuel descendant de Saint-Pierre sur
le Siège d’ANTIOCHE -séjour et invitation proposes par SA SAINTETÉ PAUL VI,
glorieux Patriarche de Rome.
Ces entrevues et discussions fraternelles ont permis de
constater qu’il n’existait aucune divergence dogmatique ni doctrinale entre leurs
théologies respectives et articles de foi proposes aux croyant des deux Eglises Sœurs
(voir à ce sujet le communique final dans ACTUS APOSTOLICAE SEDIS).
I~ ~:~ V~~<:.·.e–
2) – … La mission œcuménique du PATRIARCAT d’ANTIOCHE … (1866 – 8
décembre 1973).
Un des prédécesseurs du Patriarche actuel d’ANTIOCHE, MAR IGNACE PIERRE
III BREDROS, soucieux de mettre en pratique le commandement de notre
SAUVEUR JÉSUS-CHRIST LUI-MÊME.
» le commandement de l’Unité des Siens » confiant dans le secours de la prière et de
la GRACE DE DIEU, pressentit pour cette noble tache, deux prêtres zélés qui furent
l’un et l’autre sacres ÉVÊQUES et responsables de mission: N.N.S.S. FERRETTE et
VILATTE et cela, à partir des année 1866: avec Ie grand et saint privilège de
l’AUTOCEPHALIE.
Voici en peu de mots l’histoire de leur travail pastoral et leur aboutissement en
Novembre 1973, veille du 8 décembre, jour de l’ouverture du Concile SYRO-ANTIOCHIEN
en EUROPE.
I – MONSEIGNEUR FERRETTE
C’est en 1866 que le dominicain Jules Ferrette reçu la consécration épiscopale des
mains de Mgr Bredos, évêque syrien d’Emesa, afin de transmettre une succession
apostolique authentique à la Chrétienté occidentale.
Évêque modeste, efficace et excellent administrateur, il installe sa résidence en
Grandes- Bretagne ou, grâce a ses soins et au prix de grandes difficultés, est implante
le Patriarcat de GLASTONBURY. Il faut noter pour l’histoire que des le départ va
s’opérer une spécialisation du travail pastoral des Patriarches de Glastonbury par la
prédilection portée aux populations revendiquant une appartenance aux mouvements
ethniques Celtes (EGLISE ORTHODOXE CELTIQUE). Six patriarches se succèdent
sur le siège de Grande-Bretagne. Le dernier en date toujours vivant, étant
Monseigneur de WILMOTT NEWMAN: Mar GEORGIUS 1 dont le souci
primordial fut d’assurer a tous les Évêques qu’il a consacrés une filiation
œcuménique INDUBITABLEMENT VALIDE. Dans ce but, il demanda et obtint
des Eglises Sœurs d’Occident et d’Orient plusieurs re consécrations sous condition
dans les rites différents de chacune de ces Eglises. puis en 1971, attire sans doute par
une grande admiration et dévotion personnelle envers le Patriarche Œcuménique de
Constantinople, il décide de dissoudre totalement le Patriarcat centenaire de
GLASTONBURY, ce qui a été ratifie par son Saint Synode de Grande-Bretagne, en
spécifiant bien qu’il serait le dernier Patriarche de la lignée Ferrette et n’en garderait
encore que le titre de manière honorifique; mais une partie de ce Patriarcat dissout,
marquant sa volonté inébranlable de poursuivre le travail œcuménique de SA
SAINTETÉ MAR IGNACE PIERRE III BEDROS, demanda et obtint le
rattachement a la seconde branche de la mission œcuménique d’Antioche (établie en
Europe par Monseigneur VILATTE), avec l’approbation de son actuel Patriarche en
Europe, Sa Béatitude Boris 1
•
II – MONSEIGNEUR VILATTE
Mgr Joseph-René Vilatte, né en France, en 1854, dans une famille de condition
modeste il est élevé dans le catholicisme romain. Il passe une partie de sa jeunesse au
Québec et on le retrouve pasteur presbytérien en 1884. Il se rallie un moment a
l’Eglise épiscopalienne (anglicane) et, en 1885, finit par être ordonne prêtre par Mgr
Herzog, évêque vieux -catholique de Suisse. Ce n’est qu’en 1892 qu’il recevra la
consécration épiscopale des mains d’un AUTHENTIQUE ÉVÊQUE ORTHODOXE
RATTACHE AU PATRIARCAT d’ANTIOCHE (Mgr Antonio Francisco Xavier
ALVARES).
Il reçoit alors le titre d’archevêque de l’Eglise d’Amérique du Nord
Missionnaire et voyageur infatigable, autant que dynamique, Monseigneur Vilatte
fonde les missions d’Amérique, d’Europe et d’Afrique. Dans l’organisation du Culte
Chrétien et du Service de Dieu, il a toujours voulu être tout a tous, a l’exemple de
l’Apôtre Saint-Paul; aussi, il n’impose pas a ses missionnaires la Sainte Liturgie
d’Antioche mais leur recommande de se servir des liturgies déjà existantes, si elles
présentent de parfaites garanties de dignité et de validité canonique. Malgré ses
privilèges d’Autocéphalie, il ne cherchera jamais, alors qu’il en avait le droit, a ériger
les Eglises fondées en Patriarcat. Il est vénéré universellement comme un grand
missionnaire; après avoir démissionné pour raison de santé, il mourut en France, à
Versailles, entouré de l’estime et de l’affection de tous, en 1929. Successeur de Mgr
Vilatte, Mgr Houssaye, dit l’Abbé Julio, est né en 1844 dans la Mayenne.
En 1870, il est vicaire de Grand Oisseau mais se porte volontaire quand la guerre éclate et
devient aumônier des volontaires de l’Ouest du général royaliste et ultramontain
Cathelineau. Il devient alors une sorte de héros national par son dévouement
exemplaire auprès des blesses. Apres quelques graves ennuis de sante, il est admis en
hôpital militaire et n’en sort que pour se voir confier le vicariat de Eglise Saint-Joseph de Paris ou il semble plus apprécié des fidèles que de son évêque le cardinal
Richard. Il est alors nomme, à la paroisse Sainte- Marguerite.
Il fonde à cette époque un journal a tendance gallicane. Prive de ses fonctions
paroissiales pour maladie, il fait alors connaissance d’un « guérisseur mystique », Jean
Sempe, qui lui fait entrevoir les possibilités, d’une « médecine traditionnelle chrétienne
- Des lors, l’Abbé Julio recherche dans les anciens rituels de l’Eglise les
textes antiques d’intercession et de guérisons basées sur l’imposition des mains et les
prières. A partir du Bénédictional Romain, il écrit le livre des Secrets Merveilleux qui
connait un réel succès. Cet ouvrage, qui est aujourd’hui encore régulièrement réédite,
constitue la principale référence des prêtres et évêques guérisseurs qui encombrent
le chœur des Eglises parallèles. Il démissionne vers 1901 de l’Eglise romaine et
demande a Monseigneur Vilatte de l’accepter dans son clergé. II a alors la charge
d’une Eglise a Paris, puis a Vincennes. Enfin le 4 décembre 1904, il reçoit l’Épiscopat
des mains de Mgr Miraglia, évêque Italien sacre par Mgr Vilatte. Il meurt à Genève
huit ans plus tard.
Louis-Marie François Giraud entre des l’âge de seize ans à la Trappe de
Fontgombault ou il reçoit les quartes ordres mineurs. En 1905 le monastère de la
Trappe est disperse et il va se placer sous la juridiction de Mgr Vilatte. L’archevêque
l’ordonne sous-diacre l’année suivante, puis diacre et prêtre l’année après. Il est alors
affecté a la paroisse des Saints- Apôtres de Paris, puis se distingue dans des tournées
pastorales dont le charge Mgr Vilatte pour ranimer la foi des communautés
dispersées. n y devient très populaire et il est nomme vicaire général.
Les différents successeurs de Monseigneur Vilatte continuèrent la mission
commencée avec un grand courage et esprit de foi, avec aussi une difficulté de
hiérarchie inévitable: l’absence d’un Saint Synode Directeur et d’un Président du
saint Synode, ce qui pouvait affaiblir l’Unité organique de la mission et son efficacité.
Ayant très bien étudié et compris ce problème fondamental, en dépit de quelques
réticences bien compréhensibles dues a loi psychologique de la force de l’habitude
,
Monseigneur BLOM VAN ASSENDELF convoqua en Février 1957 un Synode
Extraordinaire des Archevêques et Évêques de la Succession de Monseigneur Vilatte.
Apres ses travaux, I’ Assemblée plénière des Eglises décidait, à l’exemple de la
succession de Monseigneur Ferrette, d’user pleinement de ses privilèges
d’Autocéphalie en s’érigeant en Patriarcat dont le premier Patriarche était proclamé
sous le nom de MAR JOANNES MARIA 1° en Février 1957; Quinze années plus
tard, dans deux lettres successives adressées à Monseigneur BORIS, nomme Evêque
Visiteur Apostolique le 1° mars 1971, Sa Béatitude Mar JOANNES MARIA 1°
remettait officiellement sa démission. Réunie aussitôt en
Assemblée Conciliaire, le Saint Synode désignait comme deuxième Patriarche des
Eglises Autocéphales d’Europe le précédent Visiteur Apostolique Monseigneur
BORIS sous le titre de MAR BORIS 1°.
Aussitôt entre en fonction, le nouveau Patriarche, Évêque de prières et d’action,
s’emploie d’abord a assurer l’avenir des Eglises en fondant trois Instituts
philosophiques et Théologiques SAINT-PIERRE (France, Italie, Allemagne) .
1866: Date du premier départ de la Mission Œcuménique Syro-Antiochienne vers
l’Occident.
1866 : Date de la diffusion du Culte de la Sainte Icône du Perpétuel Secours confiée par Pie IX aux fils de Saint Alphonse, Docteur de l’Eglise.
Cette double convergence de dates et d’esprit missionnaire partant à la fois
d’Antioche et de Rome (les deux sièges successifs de Saint-Pierre) sont-elles pure
coïncidence? Pour une âme et un cœur vivant dans la lumière de la Foi : NON.
Cette convergence est la marque de L’action Providentielle, comme elle L’exprime
aujourd’hui même dans les démarches des deux Eglises sœurs, d’une part, la
proclamation de l’année Sainte par le Siège Œcuménique de Rome et d’autre part la
convocation du Saint Concile du Centenaire des Eglises Autocéphales Syro-
Antiochiennes d’Europe par l’actuel Patriarche: Sa Béatitude MAR BORIS 1°,’~
décembre 1973.et à liste des-premier travaux proposés aux pères du concile :
1° – Ratification Solennelle de la Consécration de tout le Patriarcat Syro-Antiochien
au Cœur Immaculé de Marie.
Sa Béatitude MAR BORIS 1° né au ciel 26 juillet 2010
Sa Béatitude Mar Boris 1 avait été consacré 1° EXARQUE DE FRANCE le 25 juillet 1972 par Mgr Angelo BALOSTRO de la mission syro-antiochienne d’Italie.
Après 7 années en absence d’un nouveau Exarque, l’Assemblée des Evêques restant fidèles au feu Sa Béatitude Boris 1°, c’est réuni en Assemblée Synodale le 11 mars 2017 à la Chapelle Notre Dame des Anges 03 Mazirat (Allier).
NOTE SUR L ASSEMBLÉE SYNODALE QUI SAIT TENUE DU 8 AU 11 MARS 2017 SELON LE DÉSIR DE MGR Monseigneur Dominique Maio,MGR PAUL MARIE MULLER, MGR Giacomo Filippo Brignola Vescovo MGR EFREM CARMELO LIMA, MERE ANGÉLIQUE (ABSENT MGR BORIS ANDREA)
Le but de l’ assemblée synodale de la Mission en Occident de l’Eglise syro-jacobite d’Antioche dont Sa Béatitude Joannes Blom Van Assendelft a été le Père Fondateur consiste à discerner et à mettre en œuvre ce qui placera mieux Notre Mission En Europe dans le courant de la charité du Christ, pour une nouvelle Annonce de l’Évangile. Il durera que trois jours au cours desquels les missionnaires participant renouvelleront l’engagement à aller les uns vers les autres ,et vers ceux qui ne partagent pas la Foi Catholique professée par les Eglises Orthodoxes des Trois Conciles et écouter ce qui vient du Seigneur.
Il s’ agira de s’ancrer ensemble plus profondément dans la Foi des Apôtres sur l’exemple de Saint Jacques Baradai qu’ on peut définir LE SECOURISTE DE DIEU.
L’Esprit Saint est à l’œuvre partout dans les lieux de tensions (comme peut être cette Assemblée Synodale),dans les lieux de souffrance, dans les lieux de prière et dans l’expérience des sacrements.
Prions Saint Jacques Baradai pour le demander de nous transmettre sa force qu ‘il a eu pendant sa mission sur terre pour rester ancrés dans la vie, à l’écoute du Seigneur pour aller au cœur de ses frères et sœurs .
Tous les Membres de notre Mission sont conviés à participer d’une façon ou d’une autre, à la démarche de l’assemblée synodale .
Je vous demande de prier avec moi pour notre frère Boris Andrea, qui vit des moments très tourmentés, pour qu’il soit ouvert à l’ Esprit Saint et qui se mette sans délai au service en ce temps-ci du beau projet de SALUT que DIEU réalise en son Eglise et qui est le projet de salut pour le monde entier.
Nous demandons la grâce de progresser ensemble dans la charité du Christ de grandir même avec notre frère Boris Andrea Leanza dans la joie de l’espérance que Dieu donne et d’être fortifiés dans la foi de l’Eglise.
Ainsi nous deviendrons mieux les disciples et les témoins du Christ.
je vous souhaite une très belle aventure synodale
Efrem le plus petit parmi les membres de la MISSION
L’Assemblée Synodale composé de la présence de Monseigneur Efrem Carmelo Lima Doyens, Monseigneur Jacques Phillipe Brignola Evêque de la mission syro-antiochienne d’Italie, la Révérente Mère Angélique Paillard à nommé comme 2° EXARQUE Sa Béatitude Monseigneur Dominique MAIO EXARQUE DE FRANCE – CAMEROUN – AFRIQUE
Mgr Efrem Carmelo Lima Evêque Doyens écrit l’UKASE de nomination d’EXARQUE DE FRANCE – CAMEROUN – AFRIQUE sur l’Antimension de Mgr Dominique MAIO le 11/03/2017.
Mgr Jacques Phillipe Brignola de la mission syro-antiochienne d’Italie, signe comme Evêque témoin sur l’Antimention le 11/03/2017
Monseigneur Dominique MAIO EXARQUE DE FRANCE – CAMEROUN – AFRIQUE
Entré en fonction le 11 mars 2017 Monseigneur Dominique MAIO réagonisa la Mission Orthodoxe pour l’union des chrétiens, constitution de l’église d’où en 2018, il installa 3 communautés en Afrique Centrale le Cameroun – Gabon – République Centrafricaine.
NOS PÈRES FONDATEURS
Patriarcat Orthodoxe Autocéphale Missionnaire Syro-Antiochien en Europe et Missions
– Organisation Religieuse depuis le 1 mars 1996 – Siret n° 42943761900035
NOS PÈRES FONDATEUR DE NOTRE MISSIONSYRO-ANTIOCHIENNE D’EUROPE ETMISSIONS
Jacques Baradée (en syriaque Ya’quv Burd’oyo, c’est-à-dire « vêtu de haillons », burd’é; en latin Jacobus Baradaeus), appelé aussi Zanzale, fut au vie siècle le fondateur et l’organisateur de l’Église syriaque orthodoxe, dite « monophysite », après le schisme de l’Église d’Antioche entraîné par la querelle autour du concile de Chalcédoine. Cette Église est souvent dénommée d’après lui « Église jacobite ». Il mourut le 30 juillet 578.
Biographie
Sa vie est connue par son contemporain et coreligionnaire Jean d’Éphèse, qui lui a consacré deux biographies.
Il naquit vers l’an 500 dans la localité appelée Constantine d’Osroène par les Gréco-Romains et Tella par les Syriens. Son père, nommé Théophile Bar-Manu, était prêtre, et il fut placé en bas âge dans un monastère où il fut instruit par un abbé du nom d’ Eustathe. Après la mort de ses parents, il affranchit leurs deux esclaves et leur abandonna la propriété familiale. Devenu moine et prêtre, il acquit une telle réputation que Théodora, sitôt devenue impératrice, le fit venir à Constantinople avec son compatriote Serge de Tella (527). Il s’installa dans un monastère de lacapitale et y séjourna une quinzaine d’années.
En 542, Al-Harith ibn Jabalah, émir des Ghassanides, chrétien de sensibilité monophysite,demanda à l’impératrice Théodora d’autoriser la consécration de deux évêques de cette tendance: un pour les Arabes, un autre pour ses protégés non-arabes. L’impératrice accéda à la demande et chargea Théodose d’Alexandrie, qu’elle logeait dans un de ses palais à Constantinople, de procéder à la consécration. Théodore, dit Théodore d’Arabie, fut nommé évêque de Bosra, et Jacques Baradée évêque d’Édesse.
À partir de cette date, Jacques Baradée devint l’infatigable organisateur dans tout le Proche-Orient d’une Église monophysite séparée de l’Église officielle. Il parcourut inlassablement toutes les provinces de l’Asie Mineure et des îles de la Mer Égée à la frontière perse, de l’Arménie à l’Égypte, changeant constamment d’apparence pour échapper à la police impériale, mais le plus souvent vêtu en mendiant, ce qui explique son surnom. Sa tête fut bientôt mise à prix, mais personne ne réussit à mettre la main sur lui.
Il commença les premières années par ordonner des prêtres et des diacres (100 000 selon Jeand’Éphèse, chiffre sans doute exagéré). À partir de 557, il consacra aussi des évêques,métropolites et patriarches, respectant les circonscriptions traditionnelles de l’Église: sur vingt-sept évêques qu’il consacra, sept étaient destinés à des sièges d’Asie Mineure, huit à l’Orientsyrien, et douze à l’Égypte (alors qu’avant lui il ne restait plus que trois évêques se réclamant dumonophysisme). Il consacra alors Serge de Tella patriarche d’Antioche (successeur de Sévèremort en 538), Théodose étant considéré comme le patriarche d’Alexandrie légitime par lamouvance. Il consacra aussi celui qu’on appelle depuis Jean d’Éphèse comme métropolite decette ville. Serge de Tella mourut en 561, et en 564 il le remplaça par Paul le Noir.
Mais son action d’organisateur n’alla pas sans grandes difficultés. Un maître d’école d’Antioche nommé Jean Asqunagès vint en 557 prêcher à Constantinople une forme de monophysisme qualifié par ses adversaires de « trithéisme »; il gagna à ses thèses un moine du nom d’ Athanase,qui était le petit-fils de l’impératrice Théodora, et à qui il légua ses papiers en mourant. Athanase gagna à son tour au « trithéisme » deux des principaux assistants de Jacques Baradée: Conon,qu’il avait fait évêque de Tarse, et Eugène, évêque de Séleucie d’Isaurie. Théodose d’Alexandrie etJacques Baradée, appuyés par l’émir Al-Harith, s’accordèrent pour condamner le « trithéisme », et Conon et Eugène, qui rallièrent aussi un troisième évêque, Théonas, devinrent alors les chefs d’une Église concurrente appelée les « condobaudites » (du nom d’un bâtiment de Constantinople où ils se réunissaient). Pire: Athanase réussit aussi à gagner Serge de Tella, qu’il connaissait de longue date, aux idées d’Asqunagès ; à sa mort en 561, Serge était brouillé avec Théodose et Jacques Baradée, ce qui explique que ceux-ci hésitèrent à le remplacer.Des difficultés se produisirent aussi avec Paul le Noir. À la mort de Théodose en 566, étant lui-même Égyptien, il chercha, malgré son titre de patriarche d’Antioche, à se faire élire patriarched’Alexandrie. En 571, ayant participé à Constantinople à des discussions avec le patriarchechalcédonien Jean III le Scholastique, il se rallia à l’Église officielle, puis, s’étant ravisé, futemprisonné. Ayant réussi en 572 à s’enfuir de la capitale, il se réfugia auprès d’Al-Mundhir, le
successeur d’Al-Harith comme émir des Ghassanides. Après avoir appris sa défection, Jacques Baradée l’avait excommunié, mais en 575, lors d’un synode tenu en Syrie, il le fit réhabiliter et réintégrer. Cette dernière décision suscita un rejet total en Égypte: Paul le Noir tenta d’y imposer comme patriarche d’Alexandrie un moine syrien nommé Théodore, mais les monophysites égyptiens élurent en 576 un autre patriarche, Pierre IV, qui excommunia à la fois Théodore et Paul le Noir.
Jacques Baradée commença par dénoncer l’élection de Pierre IV, mais il se rendit à Alexandrie où il changea de position: il accepta d’entériner une déposition de Paul le Noir comme patriarche d’Antioche en échange d’un retrait de son excommunication. Mais ce compromis avec les Égyptiens fut très mal reçu par beaucoup à son retour en Syrie: on lui rappela que le patriarche d’Alexandrie n’avait aucune autorité canonique sur le patriarche d’Antioche. Il s’ensuivit un véritable schisme entre les partisans de Paul le Noir (dont l’émir Al-Mundhir) et ceux de Jacques Baradée. Paul retourna bientôt à Constantinople, où il eut également beaucoup d’appuis dans la communauté monophysite.
En 578, à la mort de Pierre IV d’Alexandrie, son successeur Damien adressa sa lettre synodale à Jacques Baradée. Celui-ci décida de se rendre à nouveau à Alexandrie. C’est pendant ce voyage qu’il tomba malade et mourut dans le monastère de Mar Romanus à la frontière de l’Égypte, le 30 juillet.
Saint Patriarche Ignace Pierre IV
historiques du Saint Patriarche Ignace Pierre IV
Antioche a eu une histoire longue et mouvementée. Elle a connu de nombreuses guerres et conquêtes et a été détruite à maintes reprises, pour renaître et renaître de ses cendres comme le mythique phénix. La motivation religieuse est toujours allée de pair avec les aspirations
politiques et culturelles et a souvent joué un rôle prédominant. Cette motivation a souvent conduit à l’exclusivisme ou du moins à la suprématie des Byzantins et des musulmans sur les chrétiens d’Antioche. Mais toute exclusivité ou toute suprématie humaine est contraire au caractère prophétique d’Antioche. Sa vocation, aujourd’hui plus que par le passé, et son appel universel, est d’être une ville de paix et d’harmonie entre tous ceux qui se disent Fils de la Mission orthodoxe d’Antioche voulue par Sa Sainteté Ignace Pierre IV.Antioche, comme toute la Terre Sainte, a été témoin tout au long de son histoire de l’arrivée successive de nombreux nouveaux peuples : des gens du désert, de la mer, du nord et de l’est. Très souvent, les nouveaux arrivants étaient progressivement intégrés à la population locale. C’était une caractéristique assez constante. Mais lorsque les nouveaux arrivants ont tenté de revendiquer la possession exclusive de la ville et des terres, ou ont refusé de s’intégrer, les Antiochiens n’ont pas eu la force de les repousser car ils ont été anéantis par les hordes byzantines, latines ou arabes ottomanes.
En effet, l’expérience de l’histoire nous enseigne qu’Antioche doit redevenir le Centre du Christianisme Primitif, doit redevenir la Ville de la Paix, qui n’est plus convoitée de l’extérieur et donc une pomme de discorde entre les quatre patriarches illégitimes qui prétendent être les successeurs de Saint Pierre le Coryphée des Apôtres. Antioche ne peut appartenir exclusivement aux patriarches voulus par les empereurs ou par les évêques de Constantinople qui leur ont été soumis. Antioche doit redevenir le Siège Patriarcal des Syriaque Orthodoxes ; Antioche doit être la Maison Commune de toutes les Eglises vilattiennes ; les Autorités de la République Turque doivent en faire le » Siège du Proto-Patriarcat d’Antioche » et » la capitale de l’humanité « . Cettevision universelle d’Antioche aiderait ceux qui y exercent le pouvoir à l’ouvrir à ceux qui y sontaussi affectueusement et ecclésialement attachés et à accepter de la partager avec eux.
Grâce à une lecture priante de la Bible, les chrétiens orthodoxes antiochiens reconnaissent aujourd’hui encore dans la foi que la longue histoire du peuple de Dieu, avec Antioche en son centre, est l’histoire du salut qui accomplit le plan de Dieu par Jésus de Nazareth, le Christ.
Dans les Actes des Apôtres, Antioche est le lieu de la fondation de l’Église de Jésus-Christ, de lanaissance de l’Église antiochienne où ceux qui ont cru en Jésus qui ont été appelés chrétiens pourla première fois (Actes 2), membres baptisés de la communauté des disciples de Jésus qui ontchoisi d’être ses témoins, non seulement à Antioche mais aussi jusqu’aux extrémités de la terre.C’est à Antioche et non à Jérusalem que la première communauté chrétienne a incarné l’idéal ecclésiastique, et doit donc rester un point de référence continu.
Antioche n’a pas été une parenthèse dans l’histoire de l’Église ou un temps ascétique de rafraîchissement biblique aux sources, un temps d’épreuve pendant lequel les chrétiens se sont souvenus qu’ils étaient » étrangers sur la terre » (He 11,13) .
Depuis près de deux mille ans, à travers tant de difficultés et la succession de tant de pouvoirs, il semble que l’Église locale d’Antioche n’ait plus été activement présente à Antioche. Au fil des siècles, l’Église locale a témoigné de la vie et de l’oeuvre, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ dans les Lieux Bénis de l’Ère des Pères Apostoliques eux-mêmes et ses fidèles qui ont accueilli d’autres frères et sœurs dans la foi, en tant que pèlerins, résidents ou en transit, les invitant à se replonger dans les sources ecclésiastiques rafraîchissantes et toujours vivantes. La présence continue d’une communauté chrétienne vivante est indissociable des sites historiques.Grâce aux « pierres vivantes », les sites archéologiques sacrés prennent « vie ».
A’ ne pas négliger aujourd’hui à Antioche est présente une Communauté des Frères Franciscains Capucins
Grégoire de Parumala († 1902), évêque orthodoxe de Parumala, au sud de Kottayam, en Inde ; fêté le 2 novembre
Antonio Francisco Xavier Alvares (Alvares Mar Julius)(29 avril 1836-23 septembre 1923) était initialement prêtre dans l’Église catholique romaine de Goa. Il a rejoint l’Église orthodoxe syrienne de Malankara et a été élevé au rang de métropolite de Goa, Ceylan et Grande Inde dans l’Église syrienne orthodoxe de Malankara.
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Le certificat que les Pères ont rédigé pour l’ordination de Notre Père Mor Yulius ( Antonio Francisco Xavier Alveres – Mar Julius ) et qu’ils ont remis entre ses mains comme un Systaticon.
{2} Au nom de l’Être éternel, de l’éternel, [et] de l’existence nécessaire qui est omnipotent,
{3} Le métropolite Athanase qui est Paulos,
le métropolite Ivanios, qui est Paulos,
et le métropolite Gregorios qui est Gewargi,
Métropolitains de Malabar qui est sous la juridiction du Siège Apostolique d’Antioche, les faibles 9:
{4} Par ordre envoyé le 15 janvier de cette année 10 par notre Père, le Patriarche Mor Ignatius, Père des Pères, Premier des Chefs, du Siège Apostolique d’Antioche et de tout l’Orient qui est Pierre III, l’Exalté,
{5} nous avons réuni et ordonné pour la première fois le prêtre Antonios Francisco Xavier Alvares au rang de moine, {et aujourd’hui même, ledit moine
{7} a été ordonné par le Saint-Esprit au rang de Métropolite
{8} au moment de la Divine Liturgie [i.e., la Messe], et par les prières et les services,
{et par l’imposition de l’ordre de Moran le Patriarche Exalté sur sa tête, et par l’imposition des mains de notre faiblesse,
{10} Métropolite du diocèse de Ceylan, de Goa et de l’Inde, à l’exclusion de Malabar ;
{11} et le titre de sa Metropolitate fut nommé Julius, comme l’avait ordonné de la bouche de Moran, le Patriarche Exalté ;
{12} et nous nous sommes tous exclamés avec tout le peuple « digne, digne, digne, c’est rencontre et droit, Père Mor Julius Métropolitain du diocèse des dits lieux. »
{13} Et il a l’autorité spirituelle, par ce don qui lui a été fait par Dieu par l’intercession de Moranle Patriarche Exalté, {d’ordonner des moines, des prêtres, des diacres, etc. ; de consacrer l’huile du baptême et des malades, ainsi que les églises, les autels et les tablithos et d’exercer toutes les consécrations et fonctions spirituelles, etc., qui conviennent au rang de métropolite sous la juridiction de Moran, le patriarche, le grand prêtre, le chef de notre foi.
{16} Et nous avons confié entre ses mains l’ordre de bénédiction qui a été envoyé du Siège d’Antioche aux dits diocèses.
{17} Et maintenant, nous avons écrit à Moran, le Patriarche Exalté, pour lui envoyer [Alvares] unSystaticon de sa Seigneurie, afin qu’il ait une autorité [et] une force complète.
{18} Et nous attendons de le voir rapidement, et de nous réjouir toujours avec lui.
{19} Ce certificat a été écrit le 17ème jour du mois de juillet de l’année 1889 de notre Seigneurpar l’église de Saint Thomas l’Apôtre de l’école de Kottayam qui est à Malabar.
Jeunesse
Alvares est né dans une famille catholique de Goa à Verna, Goa, en Inde portugaise.
Alvares a été nommé par l’archevêque de Goa pour servir les catholiques de l’Inde britannique. La Couronne portugaise a revendiqué ces territoires en vertu des anciens privilèges de Padroado (privilège papal de patronage royal accordé par les papes à partir du 14 ème siècle). Les papes plus modernes et la Congrégation pour la Propagation de la Foi ont séparé ces zones et les ont réorganisées en vicariats apostoliques dirigés par des évêques non portugais, car les dirigeant sanglais souhaitaient avoir des évêques non portugais.
Les gouvernements portugais successifs se sont battus contre cela, qualifiant cela d’agression injustifiée des papes ultérieurs contre l’octroi irrévocable du patronage royal à la couronne portugaise, une agitation qui s’est étendue aux patriotes de Goa, sujets de la couronne portugaise.
Lorsque, sous le pape Pie IX et le pape Léon XIII, la hiérarchie de l’Inde britannique fut formellement réorganisée indépendamment du Portugal mais avec le consentement du Portugal,un groupe de catholiques pro-Padroado Goa à Bombay s’unit sous la direction du Dr. Pedro Manoel Lisboa Pinto et Alvares comme la Société pour la défense du patronage royal et agité contre le Saint-Siège, le gouvernement britannique de l’Inde et le gouvernement portugais en opposition à ces changements.
S’unir avec l’Église orthodoxe
Leur agitation n’a pas réussi à inverser les changements. En colère contre le gouvernement portugais, le groupe s’est séparé de l’Église catholique et a rejoint l’Église orthodoxe syrienne de Malankara.
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Prêtre
Alvares a été nommé par l’archevêque de Goa pour servir les catholiques de l’Inde britannique.La Couronne portugaise a revendiqué ces territoires en vertu des anciens privilèges de Padroado (privilège papal de patronage royal accordé par les papes à partir du 14 ème siècle). Les papes plus modernes et la Congrégation pour la Propagation de la Foi ont séparé ces zones et les ont réorganisées en vicariats apostoliques dirigés par des évêques non portugais, car les dirigeant sanglais souhaitaient avoir des évêques non portugais.
Les gouvernements portugais successifs se sont battus contre cela, qualifiant cela d’agression injustifiée des papes ultérieurs contre l’octroi irrévocable du patronage royal à la couronne portugaise, une agitation qui s’est étendue aux patriotes de Goa, sujets de la couronne portugaise.
Lorsque, sous le pape Pie IX et le pape Léon XIII, la hiérarchie de l’Inde britannique fut formellement réorganisée indépendamment du Portugal mais avec le consentement du Portugal,un groupe de catholiques pro-Padroado Goa à Bombay s’unit sous la direction du Dr. Pedro Manoel Lisboa Pinto et Alvares comme la Société pour la défense du patronage royal et agité contre le Saint-Siège, le gouvernement britannique de l’Inde et le gouvernement portugais en opposition à ces changements.
S’unir avec l’Église orthodoxe
Leur agitation n’a pas réussi à inverser les changements. En colère contre le gouvernement portugais, le groupe s’est séparé de l’Église catholique et a rejoint l’Église orthodoxe syrienne de Malankara.
Évêque
Alvares a été consacré comme Mar Julius I, le 28 juillet 1889, par l’évêque orthodoxe de Kottayam, Paulose Mar Athanasious, avec la permission du patriarche syriaque orthodoxe d’Antioche Ignace Peter IV d’être archevêque du rite latin autocéphale de Ceylan, Goa, et Inde.
Alors qu’il était prêtre de l’Église catholique, il était à la recherche de la véritable Église bibliquement chrétienne, sainte, catholique et apostolique. Il était contre la fausse dévotion et l’exhibitionnisme religieux. Il s’est opposé au concordat du pape et à l’ingérence du gouvernement dans l’administration de l’Église. Il ne pouvait pas résister au harcèlement que lui infligeaient les pouvoirs ecclésiastiques et civils. Il est allé dans les églises occidentales et orientales et est finalement venu à Maliankara et a rejoint l’Église syrienne orthodoxe de Malankara. Crédité de bonne foi et de piété et de respect pour les autres, il fut consacré comme évêque par Joseph Mar Dionysius, Geevarghese Mar Gregorios de Parumala, Mar Paulose Ivaniosde Kandanadu et Mar Athanasios (Kadavil) à Kottayam le 29 juillet 1889. Il fut élevé à Archevêque métropolitain de Ceylan, Goa et Inde à l’exclusion de Malabar.
Lorsque Joseph René Vilatte sollicitait la consécration par un évêque avec des ordres reconnus par l’Église catholique, il fut guidé Vers Alvares, qui conjointement avec Mar Athanasious et avec la permission du patriarche syriaque orthodoxe, le consacra en 1892 à Colombo, Ceylan britannique. C’est devenu la cathédrale d’Alvares.
Alvares a vécu à Colombo, Sri Lanka, dans les villages jumeaux de Brahmavar et Kalianpur, Karnataka et enfin à Ribandar, Goa où il est mort de dysenterie et a été enterré.
Pinto, agissant en sa qualité de consul des États-Unis, assista aux consécrations d’Alvares et de Vilatte.
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En portugais Goa
Depuis Alvares n’a pas été autorisé par les dirigeants à travailler librement à Goa. il étaitprincipalement basé dans la région de Canara du Karnataka avec la base principale à Brahmavar. Il avec le Rév. Fr. Roque Zephrin Noronha a travaillé parmi les gens le long de la côte ouest del’Inde de Mangalore à Bombay. Environ 5000 familles ont rejoint l’Église orthodoxe. besoin d’une citation pour vérifier] Il a ordonné le Rév. Fr. Joseph Kanianthra, Rév. Fr. Lukose Kannamcote et le diacre David Kunnamkulam à Brahmawar le 15 octobre 1911.
Alvares et Pinto ont poursuivi leurs efforts pour attirer de nombreux Goans de l’Église impériale et de l’orthodoxie. L’Église orthodoxe de Brahmavar (Goan) (BOC) a échoué dans cet objectif, car en dehors de ce groupe, très peu de Goans sont passés à cette secte.
En Ceylan britannique
Alvares était à Ceylan (Sri Lanka) pendant plus de cinq ans. Pendant son séjour, il consacra Vilatte comme évêque en présence de Mar Gregorios de Parumala en 1892.
La dénomination qui a consacré Vilatte faisait partie de l’Église syriaque orthodoxe de Malankaraqui avait un patrimoine de rite latin. V. Nagam Aiya a écrit, dans Travancore State Manual,qu’Alvares « décrit son Église comme la branche latine de l’Église syriaque d’Antioche ».
Le Saint-Siège a cherché à consolider deux juridictions coexistantes, la juridiction de Padroado et la juridiction de la Congrégation pour la propagation de la foi et d’autres bureaux et avantages en Afrique et aux Indes orientales; de plus, il s’agissait d’un échange d’une partie des revenus ecclésiastiques contre des missionnaires et des dotations aux établissements religieux de ces territoires.
Cette désignation a été donnée à Alvares par les historiens de Goa. Après avoir rejoint l’Église orthodoxe, Alvares a été excommunié de l’Église catholique romaine. Il a été persécuté par l’Église catholique et le gouvernement portugais. Bien qu’il ait été conseillé par certains de ses vieux amis de se réunir avec l’Église catholique, surtout quand il était très malade, il a refusé et est resté fidèle à sa foi orthodoxe.
Alvares a embrassé l’Église syrienne orthodoxe de Malankara. Il a été excommunié et persécuté.Il a été arrêté, dépouillé de ses vêtements épiscopaux et emmené dans la rue en sous-vêtements au poste de police et placé dans une cellule de prison crasseuse sans lit ni chaise. Il a été privé de force de sa croix et de la bague, l’insigne épiscopal qu’il portait. Il a été battu et présenté au tribunal. Mais le gouvernement n’a pas pu prouver les allégations [clarification nécessaire] et il a été acquitté. Après quelques jours, il a été de nouveau arrêté et accusé du délit de haute trahison, mais encore une fois, le juge l’a déclaré innocent. Il n’était plus autorisé à utiliser ses vêtements épiscopaux et portait une robe noire. Lorsqu’il a été persécuté, aucun membre de l’Église orthodoxe n’était à proximité parce qu’il n’avait aucun soutien ou personne à Goa de l’Église syrienne orthodoxe de Malankara
Alvares est mort de dysenterie le 23 septembre 1923 à l’hôpital de Ribandar, une institution caritative. Il souhaitait être enterré par des personnes désignées orthodoxes et était précis de ne pas avoir de prêtre catholique pour la même chose. Le comité de citoyens dirigé par le juge en chef a organisé un grand enterrement. [Citation nécessaire] Son corps est resté en état dans la salle municipale pendant 24 heures. Les journaux étaient pleins d’articles et de nécrologies sur Alvares. Des milliers de personnes particulièrement pauvres et mendiants ont payé leurs derniers respects. Les discours funéraires ont été prononcés par de hauts dignitaires. Le
lendemain de sa mort, une procession funéraire a parcouru toutes les routes principales de Panaji et s’est terminée dans un coin isolé de St. Cimetière d’Inez où son corps a été inhumé sans aucun rite funéraire
En 1927, ses os ont été recueillis par ses amis et admirateurs, Placés dans une boîte de plomb et enterrés de nouveau, sous une dalle de marbre avec l’inscription « Em Memoria De Padre Antonio Francisco Xavier Alvares, Diue [sic] Foi Mui Humanitario Missionario E Um Grade [sic] Patriota »(À la mémoire du prêtre Antonio Francisco Xavier Alvares, qui était un missionnaire très humanitaire et un grand patriote) et la plus grande croix du cimetière.
En 1967, le métropolite Mathews Mar Athanasios, du diocèse extérieur du Kerala s’est renseigné et a trouvé la tombe pendant sa visite à Goa. Une petite église a été construite à Ribandar et, en 1979, les restes d’Alvares ont été exhumés et placés dans l’église par le métropolite Philipose Mar Theophilose du diocèse de Bombay.
St. Église syrienne orthodoxe de Marie à Ribandar
St. Église syrienne orthodoxe Mary, Ribandar. L’emplacement des restes enterrés d’Alvares
Lorsque le St. L’église de Marie a été reconstruite au même endroit, les restes d’Alvares ont été déplacés vers l’ossuaire actuel qui a été spécialement réalisé sur le côté de l’autel par Moran MarBaselios Mar Thoma Mathews II, Catholicos d’Orient, le 6 octobre 2001.
Les restes d’Alvares sont enterrés à St. Église orthodoxe de Marie à Ribandar. Bien que la congrégation fût petite, la communauté orthodoxe brahmavar a survécu près d’un siècle après la mort d’Alvares. Son dukrono, une fête commémorative, est célébré à St. L’église syrienne orthodoxe Mary à Ribandar le 23 septembre de chaque année.
Mgr Grégoire Parumala à gauche , Mgr Jules Alvares au centre et à droite Mgr Athanase
Mgr Joseph René Vilatte
Actes de consécration de Mgr Joseph René Vilatte
Mgr Joseph René Vilatte
Joseph-René Vilatte est né le 24 janvier 1854 à Paris et mort le 1er juillet 1929 à Versailles(France).
Biographie
Son enfance se déroula au sein de la province angevine où il fréquenta avec sa famille la Petite Église, une Église catholique dissidente née dans le refus du concordat signé en 1801 par Napoléon et le pape Pie VII. L’influence de cette fréquentation explique peut-être l’inclination naturelle qu’il eut par la suite pour une vie religieuse hors des sentiers battus.
En 1867, son père le plaça à l’orphelinat des Frères des écoles chrétiennes de Paris où il reçut les sacrement de confirmation en la cathédrale Notre-Dame de Paris des mains de Mgr Darboy,archevêque de Paris plus tard fusillé, lors des événements de la Commune de Paris, en 1871. Lejeune Vilatte accomplit ensuite son service militaire lors de la guerre franco-prussienne de 1870.Il s’embarqua pour le Canada où il fut instituteur à Gatineau au Québec dans une mission dirigée par le père Louis Reboul.
Joseph René Vilatte fut élevé à l’épiscopat le 25 mai 1892 en la cathédrale Notre-Dame de la Bonne Mort de Colombo (Ceylan) par Mar Julius I (Antonio Francis Xavier Alvares), sous l’autorité d’une bulle de Mar Ignatius Pierre III (127e patriarche de la Succession Jacobite d’Antioche) datée du 29 décembre 1891. Il fut ainsi consacré au 130e rang de la Succession Jacobite d’Antioche selon Evode.
PETITE NOTE ANTIOCHIENNE
COMMENTAIRE AU DÉCRET DE MAR EFREM 1 BARSOUM (Patriarche syriaque orthodoxe d’Antioche) publié le 10 novembre 1938. Son patriarcat commence en 1887 et termine en 1957 année de la naissance de l’Eglise Catholique Apostolique Primitive d’ Antioche .
DES CROYANTS TOUS D’ÉGALE DIGNITÉ
Seulement 9 ans après la mort de Monseigneur Joseph René Vilatte, consacré évêque par Mar Julius Alvares après avoir obtenu la bénédiction patriarcale de Sa Sainteté Mar Ignatius Peter IV,son successeur Mar Ignatius Efrem 1st Barsoum a émis le 10 novembre 1938 un document,pressé par l’Eglise anglicane, illégitime et dépourvu de charité paternelle.
Ce document, qui n’a jamais été ratifié par le Saint Synode de l’Église syriaque orthodoxe d’Antioche, doit être considéré comme nul et non avenu et sans aucun fondement canonique.
Les patriarches successeurs d’Ephrem Ier Barsoum continuent à avoir le même point de vue sur les communautés vilattiennes et refusent donc d’accorder la communion ecclésiastique aux évêques syriens antiochiens orthodoxes de Vilatte qui, aujourd’hui encore, se considèrent avec gratitude et fierté comme les « FILS MISSIONNAIRES DE SA SAINTETÉ PIERRE IV ».
La conséquence néfaste de l’acte de Mar Ignace Efrem 1er Barsoum est de permettre,à l’ époque où nous vivons, exactement 83 ans après la publication de ce décret délirant, à la vénérable Église romaine et aux diverses assemblées nationales d’évêques « orthodoxes canoniques » contrôlées par Constantinople de déclarer de manière éhontée et arbitraire que les Églises de tradition catholique orthodoxe issues de Monseigneur Joseph René Vilatte ne peuvent être considérées comme de véritables Églises. Par conséquent, les Églises vilattiennes ont été incluses dans la liste des « nouveaux mouvements religieux et sectes », qui doivent être considérés comme de fausses églises chrétiennes lorsqu’ils utilisent cette définition pour eux-mêmes. Malgré le début canonique de nos Églises vilattiennes (voulu par Sa Sainteté Ignace Pierre IV successeur légitime de Saint Pierre Apôtre sur le Trône d’Antioche) et, malgré la reconnaissance de la validité incontestée et indubitable de la succession apostolique de Monseigneur Joseph René Vilatte et Monseigneur Giovanni Maria Taddei tous deux acceptés en Communion ecclésiastique avec l’Église Catholique Romaine sans avoir été re-consacrés,Aujourd’hui, nous, les évêques successeurs de Vilatte et Taddei, sommes considérés comme des faux, et les divers documents publiés par les différentes églises dites « canoniques » et les divers bureaux diocésains catholiques romains habilités à tisser des relations œcuméniques nient que notre église puisse être « authentique et entière », nous mettant sur le même pied que tant de faussaires et nous excluant de fait du christianisme, qui fait au contraire de la sincérité et de l’honnêteté sa pierre angulaire. Nous trouvons donc offensant que les églises chrétiennes orthodoxes syro-antiochiennes soient déclarées corrompues et contrefaites (définitions équivalentes à non authentiques et non intactes) ou même non dignes de jouer ce rôle, et nous prenons acte de l’existence d’un catholicisme ou des deux orthodoxies byzantines et orientales qui refusent à Dieu d’aider l’humanité autrement que par le biais de leurs organisations, Ces deux positions sont très confuses et déconnectées de la réalité, et ne représentent pas les véritables sentiments de nombreux catholiques ou de nombreux chrétiens orthodoxes chalcédoniens ou myaphysites envers les autres croyants chrétiens.
Prions pour tous ceux qui sont assis sur les trônes du pouvoir ecclésiastique et pour qu’ils prennent conscience qu’ils sont assis sur de petits tabourets.
Leur soif de pouvoir et leurs mensonges ne pourront pas arrêter les vagues puissantes du christianisme spontané, mais toujours ancré dans la Tradition Apostolique.
PETITE NOTE ANTIOCHIENNE
COMMENTO AL DECRETO DI MAR EFREM 1° BARSOUM (Patriarca Siriaco Ortodosso di Antiochia)emanato il 10 novembre 1938.
CREDENTI TUTTI DI PARI DIGNITA
A soli 9 anni dalla morte di Monsignor Joseph René Vilatte consacrato vescovo da Mar JuliusAlvares dopo aver ottenuto la benedizione patriarcale di Sua Santità Mar Ignatius Pietro IV ,il suosuccessore Mar Ignatius Efrem 1° Barsoum emana il 10 novembre 1938 un documento ,spintodalla chiesa anglicana,illeggittimo e privo di carità paterna.
Questo documento che non è stato mai ratificato dal Santo Sinodo della Chiesa Ortodossa Siriacadi Antiochia deve considerarsi nullo e privo di ogni fondamento canonico.
I patriarchi successori di Efrem 1° Barsoum continuano ad avere la stessa considerazione sullecomunità vilattiane e pertanto rifiutano di accordare la comunione ecclesiastica ai vescoviortodossi siro-antiocheni vilattiani che ancora oggi con riconoscenza e fierezza si considerano i« FIGLI MISSIONARI DI SUA SANTITA’ IGNATIUS PIETRO IV « .
« FIGLI MISSIONARI DI SUA SANTITA’ IGNATIUS PIETRO IV « .
Conseguenza nefasta dell’atto di Mar Ignatius Efrem 1° Barsoum è di permettere in questi tempiche viviamo a esattemente 83 anni dalla pubblicazione di quel delirante decreto alla VenerabileChiesa Cattolica Romana e alle varie Assemblee nazionali di Vescovi » ortodossi canonici »controllate da Costantinopoli di dichiarare in modo sfrontato e arbitrario che le chiese che sipongono nel solco cattolico ortodosso che traggono origine da Monsignore Joseph René Vilattenon possono essere considerate come vere e proprie chiese. Di conseguenza le Chiese Vilattianesono state inserite nell’elenco dei « Nuovi Movimenti religios alis Sette »che devono ritenersifalse chiese cristiane quando usano per se stesse questa definizione.Nonostante l’inizio canonicodelle nostre chiese vilattian( volute da Sua Santità Ignatius Pietro VI° leggittimo Successore di SanPietro Apostolo sul Trono di Antiochia)e,nonostante il riconoscimento della validità indiscussa eindubitabile della successione apostolica di Monsignor Joseph René Vilatte e di MonsignoreGiovanni Maria Taddei accettati ambedue nella Comunione ecclesiastica con la Chiesa CattolicaRomana senza essere stati riconsacrati , noi oggi ,vescovi successori di Vilatte e di Taddei siamoconsiderati falsi e i vari documenti emanati dalle varie chiese cosiddette « canoniche » e i variuffici diocesani cattolici romani abilitati a tessere i rapporti ecumenici negano che la nostrachiesa possa essere « genuina e integra », ci mette alla pari di tanti contraffattori e ci pone fuoridi fatto dal Cristianesimo, che fa invece della sincerità e dell’onestà un caposaldo. Riteniamoquindi offensivo che le chiese cristiane ortodosse siro-antiochene vilattiane siano dichiaratecorrotte e contraffatte (definizioni equivalenti a non genuine e non integre) o nemmeno degne diricoprire quel ruolo e si prende atto dell’esistenza di un cattolicesimo o delle due ortodossiebizantina o orientale che negano a Dio di aiutare l’umanità se non attraverso le loroorganizzazioni, posizioni entrambe molto confuse e fuori dalla realtà, che non rappresentano ilvero sentire di tanti cattolici o di tanti cristiani ortodossi calcedoniani o miafisiti nei confronti dialtri credenti cristiani.
Preghiamo per tutti coloro che siedono sui troni del potere ecclesiastico e che prendanocoscienza che siedono su piccoli sgabelli .
La loro sete di potere e le loro bugie non riusciranno ad arrestare le potenti onde delCristianesimo Spontaneo ma sempre ancorato alla Tradizione Apostolica.
PETITE NOTE ANTIOCHIENNE
COMMENT TO THE DECREE OF MAR EFREM 1 BARSOUM (Syriac Orthodox Patriarch of Antioch)issued on 10 November 1938.
BELIEVERS ALL OF EQUAL DIGNITY
Only 9 years after the death of Monsignor Joseph René Vilatte, consecrated bishop by Mar Julius Alvares after having obtained the patriarchal blessing of His Holiness Mar Ignatius Peter IV, hissuccessor Mar Ignatius Efrem 1st Barsoum issued on 10 November 1938 a document, urged bythe Anglican Church, which was illegitimate and lacking in paternal charity.
This document, which was never ratified by the Holy Synod of the Syriac Orthodox Church ofAntioch, must be considered null and void and without any canonical foundation.
The successor patriarchs of Ephrem 1st Barsoum continue to have the same regard for theVilattian communities and therefore refuse to grant ecclesiastical communion to the SyrianAntiochian Orthodox bishops of Vilact who still today gratefully and proudly considerthemselves the « MISSIONARY SONS OF HIS HOLINESS IGNATIUS PETER IV ».The nefarious consequence of the act of Mar Ignatius Efrem I Barsoum is to allow in these times,exactly 83 years after the publication of that delusive decree, the Venerable Roman CatholicChurch and the various national assemblies of « canonical Orthodox » bishops controlled byConstantinople to declare in a brazen and arbitrary manner that the churches in the OrthodoxCatholic tradition that originate from Monsignor Joseph René Vilatte cannot be considered astrue churches. Consequently, the Vilattian Churches have been included in the list of « NewReligious Movements and Sects », which must be considered false Christian churches when theyuse this definition for themselves. In spite of the canonical beginning of our Vilattian Churches(desired by His Holiness Ignatius Peter VI legitimately succeeding St. Peter the Apostle on theThrone of Antioch) and in spite of the recognition of the undisputed and indubitable validity ofthe apostolic succession of Monsignor Joseph René Vilatte and Monsignor Giovanni Maria Taddei,both of whom were accepted into ecclesiastical communion with the Roman Catholic Churchwithout having been re-consecrated, Today, we, the successor bishops of Vilatte and Taddei, areconsidered to be forgeries, and the various documents issued by the various so-called« canonical » churches and the various Roman Catholic diocesan offices empowered to weaveecumenical relations deny that our church can be « genuine and whole », putting us on a parwith many counterfeiters and effectively excluding us from Christianity, which instead makessincerity and honesty a cornerstone. We therefore find it offensive that the Syrian-AntiochianOrthodox Christian churches should be declared corrupt and counterfeit (definitions equivalentto non-genuine and non-integral) or not even worthy of playing that role, and we take note of theexistence of a Catholicism or the two Byzantine and Eastern Orthodoxies that deny God to helphumanity except through their organisations, both of these positions are very confused and outof touch with reality, and do not represent the true feelings of many Catholics or manyChalcedonian or Myophysite Orthodox Christians towards other Christian believers.
Let us pray for all those who sit on the thrones of ecclesiastical power and that they becomeaware that they sit on little stools.
Their thirst for power and their lies will not be able to stop the powerful waves of SpontaneousChristianity, but always anchored in the Apostolic Tradition.
Ignace Éphrem Ier ينملفغصباأܐܕܘܛܝܟܡܦܩܪܫ Barsaum (arabe : إ ط وس أ رام ا ول ر وم ا و ; syriaque : ܢ ܕ ܗܬ
ܡܘܨܪܒ ܬܝ ܕ ܐܡ ܕܩ ܦ ܐ ܣܘܛܢܓܐ ܝ), né à Mossoul le 15 juin 1887 et mort à Homs le 23 juin1957, fut patriarche syriaque orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient du 30 janvier 1933 au 23 juin 1957 (photo en noir et blanc)
Deuxième photo :
ينملغعصبا Sa Sainteté Ignace Pierre IV (arabe : إ ط وس طرس ا را ا و ), né en 1798 Mossoul en Irak et mort
le 8 octobre 1894 à Mardin, fut patriarche syriaque orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient de 1872 à 1894…..et Père Fondateur de la Mission Occidentale Etats Unis ,Europe et Afrique dont le premier Evêque a été Monseigneur Joseph René Vilatte